à propos
Frédéric Monnet s'est donné comme mission de célébrer le cortège mystérieux de cérémonies fugitives; danse des femmes, des hommes, des enfants, des bêtes, des plantes... Son ambition est toujours la même, retrouver la grâce de l'instant du monde qui s'ouvre, faille de vérité où il s'engouffre dans une ivresse de couleurs, utilisant des matériaux variés ; toiles, voiles, verre, bois, papier et métal.
Dans ses peintures de tauromachie camarguaise , la gestuelle virevoltante des raseteurs et la puissance agressive des taureaux viennent former une chorégraphie de carrousel qui ramène la passion de la Bouvino à l'élémentaire : la forme, la substance et les éléments, le sang la terre, l'eau et le feu, mais aussi l'enfance, la sensibilité spontanée. Ses aquarelles de voyage, réalisées sur le motif, captent l'émotion ressentie devant la fusion du mouvement et de l'éternité, de la matière et de la vie, de l'étrange et de l'universel.
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C'est dans cette interrogation entre rêve de liberté, désir d'ailleurs qu'il nous entraîne dans ses cercles, ses arabesques déliés où se juxtaposent le sauvage, le végétal, l'aquatique et l' humain dans un paradis qui n'est peut être pas complètement perdu.
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D'après les textes de F.Chenoune, F.Saumade et M.Leclerc
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